« On nous répétait que l’industrie, ce n’était plus l’avenir de la France »

08/10/2025

Foule de gens en train de discuter.
La Rentrée du DM, l'un des événements phares coorganisés par le PMT. (Crédit : PMT)

Ce retour sur la création de TEMIS Innovation est le deuxième article d’une série à paraître sur les 20 ans de l’inauguration de ce lieu ressource pour les microtechniques de Besançon et de Franche-Comté. Cette semaine : le PMT, installé à la Maison des Microtechniques depuis sa création en 2005. Labellisée pôle de compétitivité par l’État, cette structure agile à envergure régionale est l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics en matière d’innovation et d’animation de filières. Objectif : favoriser le développement économique de ses 270 adhérents et accompagner leurs transitions. Rencontre avec son ancien président.

Dans quel contexte le Pôle des microtechniques a-t-il été créé ?

Quelles ont été les grandes étapes de la vie du pôle ?

E.B. : « Nous avons été plusieurs fois en sursis. Il a fallu trouver un modèle économique, car nous ne pouvions pas vivre que de subventions. Un des premiers tournants a été de raisonner en termes de « marchés » et non plus de « techniques » avec la création des filières « Aéro-Spatial-Défense » et

« Technologie de Santé ». Nous avons pu, à partir de ce moment, vendre des prestations de services aux acteurs industriels, grâce à l’expertise constituée au fil des années. Ensuite, l’autre étape importante a été la régionalisation du pôle. La montée en puissance des entreprises spécialisées dans les dispositifs médicaux a contribué à cette couverture et dynamique régionale. »

Quelles ont été les grandes Quel regard portez-vous 20 ans après la création des pôles de compétitivité sur l’économie bisontine ?

E.B. : « Le pôle de compétitivité a démontré au fil des années qu’il était utile pour notre territoire et qu’il était un accélérateur pour de nombreuses entreprises dans la compréhension des marchés, et notamment ceux de la santé. Nous avons la chance d’avoir, à Besançon, un écosystème diversifié qui mêle des entreprises aux activités traditionnelles, comme le micro-usinage avec des sociétés très en pointe dans les technologies de la santé par exemple. Les microtechniques restent le trait d’union du territoire bisontin. Il faudrait que les entreprises, et notamment les PME, s’appuient beaucoup plus sur les ressources proposées par nos laboratoires et nos écoles. La survie de notre industrie passe par l’innovation. »

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